Nosce te ipsum
Etre humain : notion, options, choix
Même s’il
était triste à avouer, il faudrait reconnaître que la majorité d'entre nous se
battait toujours aveuglement contre les problèmes, les difficultés et les
absurdes créés à bien des égards par le système de pouvoir existant ou bien
générés par la vie elle-même. Pour pouvoir survivre, on essaye de s’adapter sans entrer dans les détails,
sans réfléchir sur l’origine du problème, sans chercher les racines. Ainsi on s'habitue à
vivre dans des conditions qui ne sont pas dignes d’un être humain.
Des gens
apparemment normaux deviennent totalement ignorants et dans le cadre du système
d’enseignement au support des intérêts des autorités au pouvoir et d’une
propagande sophistiquée perdent la capacité de réfléchir d’une manière
indépendante, d’analyser, de distinguer le bon du mauvais, servant ainsi des
politiciens amoraux et cyniques et devenant l'objet de leurs manipulations lors
de la mise au point des programmes d'ingénierie sociale, sans même y prendre
conscience.
En pareilles
circonstances, les représentants des élites au pouvoir commencent à se voir
comme des super-humains puissants ayant le droit de choisir leurs serviles
d’après le principe du crétinisme (idiots utiles), ce qui dégrade l'ensemble de
l'appareil gouvernemental et sème dans la société les grains d’analphabétisme,
de xénophobie et de non-confiance, incitant à la haine contre ceux qui pensent
différemment, limitant strictement leurs possibilités de croissance et
d'expression. Une telle démocratie devient son contraire, un outil
autodestructeur, tout en restant en son qualité, comme les institutions
gouvernementales asociales ont atteint une situation où la majorité était
devenue la masse grise. C'est l'ensemble majoritaire d’êtres
humains facile à manipuler dans les intérêts des autorités au pouvoir,
sois-disant par voie d’élections démocratiquement organisées ou sous la forme
du rejet agressif d’une différente alternative, ou bien par une restriction
radicale. Le système du pouvoir actuel, supporté par une propagande
massive, un contrôle sur l'organisation et le contenu de l'enseignement, fait
dégrader une grande partie de la société, rendant les gens « simples
d'esprit » et manipulables. L'expérience a montré que ces méthodes peuvent être
suffisamment efficients et efficaces, pour que ceux qui sont au pouvoir
veuillent en refuser volontairement. Alors que la démocratie formelle
fonctionnant dans l'intérêt des politiciens au pouvoir soit traduite avec
succès dans la fiction de la nation.
La politique
réalisée par les autorités, ayant contribué à la transformation de la
population en masse grise, s’affiche
comme inhumaine, nuisible et antisociale, puisqu’elle dégrade la personnalité,
prive les gens d’une possibilité d’exprimer à eux-mêmes et à la société comme
telle leur essence humaine, leurs talents, leurs compétences. Alors, les gens
qui dans d’autres circonstances auraient pu s'adapter à la vie sociale d’une
façon harmonieuse, deviennent un instrument aveugle au service des groupes et
« grand chefs » - usurpateurs du pouvoir, la démocratie devient un
moyen de faire porter l’opinion de la majorité manipulable sur celui de la
minorité qui pense autrement. Ce qui ralentit réellement le progrès de la société avec toutes les
négations qui en résultent.
Enfin, le temps n’est-il pas venu de
reconnaître une nécessité vitale de construire un environnement social dans
lequel chaque homme pourrait vivre pleinement afin de se rendre compte de sa
nature humaine et du destin ? ! Il est temps de trouver les moyens pour rompre les chaînes
de cette soi-disant démocratie et sortir de ce danger pour tout le monde ! Si ça continue, la destruction de la base
humanitaire d’État devient immédiate, lors de la croissance des problèmes
sociaux, de l'escalade des contradictions politiques, idéologiques,
religieuses, ethniques, les problèmes sont traités d’une manière violente
touchant la population et les gens et ayant des conséquences tragiques.
Un
paradoxe : une telle omnipotence des élites au pouvoir en fin de compte,
peut devenir un cours suicidaire, bien que leur désir inextinguible les pousse
à continuer leur jeu de la polarisation de la société, à mettre des obstacles
aux efforts des citoyens pour s’organiser, à poursuivre leurs efforts pour
rendre les masses du peuple encore plus déraisonnées, à fomenter les mauvais
instincts, ayant laissé cet horrible génie sortir de la bouteille et ne pouvant
pas le capturer - eux-mêmes, ils sont devenus otages de la situation qu’ils
avaient créée. Une politique myope, arrogante et égoïste devient ainsi leur
propre fossoyeur, et malheureusement aussi la tragédie de masse populaire.
Chacun de nous peut se tromper. Le plus important est
comment nous réagissons aux erreurs ! Pourquoi les erreurs des générations précédentes se
répètent à une échelle encore plus grande, à une qualité encore plus basse,
sans jamais tirer les leçons de l’expérience historique dure? ! Qu’est-ce qu’on devrait
faire pour pouvoir éviter au dernier moment le déroulement de ces événements
tragiques, afin de prévenir l'apparition d'une telle vision pessimiste de
l'avenir ?
Une ancienne
vérité à y rappeler : chacun fait son propre bonheur (ou bien, malheur), nous
sommes les créateurs de nos vies. On fait son apparition dans ce monde doté
d’une série de gènes spécifiques et individuels : son talent, ses compétences,
ses mérites ou démérites héréditaires, dont le développement pendant le période
d’adaptation du jeune à la vie dans l'environnement actuel, soit continue et
s’améliore, soit se ralentit ou se restreint. Là, le rôle principal de la
formation de la personnalité humaine joue la société et sa cellule de base - la
famille. Cet environnement social développe à une personnalité émergente une
conscience de soi-même et de ses capacités humaines, ou bien la dégrade au
niveau existentiel des réflexes primitifs et de l'instinct. Ça dépend de la valeur
et des besoins qui prévalent à l'échelle, du système d’ intérêts et de motifs
(souvent imposés, cultivés par l’État) adapté par l'individu, des idéaux
découverts en soi, du niveau de l'humanité consciente.
Afin d'obtenir le soutien public
nécessaire pour la découverte, l’examen et la formation de sa personnalité, il
faut trouver des moyens sociaux efficaces, des outils de la science moderne au
niveau correspondant à l'enseignement et des outils de formation. Je propose de faire
utiliser des passeports de l'identité
sociale (PSI) en tant qu’un des moyens perspectifs ou instruments
socialement efficaces – Voir. les idées dans les articles du plan conceptuel
sur les « Moyens du développement de la démocratie » et sur la
« Fonction cible du passeport de l'identité sociale » : http://ceihners.blogspot.com/=
www.blogger.com.
Du point de
vue de la majorité de la société et en particulier, des individus au pouvoir,
réactionnaires, cyniques, égoïstes, ayant une vision courte, c’est n’est pas
une initiative ordinaire, c’est une proposition inacceptable qui menace
directement leurs positions et peut miner les fondements de la démocratie
manipulable établie. De leur point de vue, une telle initiative devrait être ignorée ou passée
sous silence, ou bien être classée comme dangereuse, naïvement romantique,
idéaliste et offensive à la confidentialité de la société. Et donc inacceptable,
qui ne vaut même pas l’effort pour lancer un débat public, une évaluation
approfondie et critique. Bien sûr, une telle attitude puisse freiner pendant un
certain temps le développement de l'initiative de PSI et créer des obstacles à
sa mise en œuvre. Mais la
crise sociale continue de s'approfondir, les questions d'intérêt publique se
cumulent, ce qui rend les conséquences plus graves, apportant de nouvelles
tragédies et ruinant les vies.
Toutefois, personne ne devrait pas être
blâmé pour ne pas avoir compris les objectifs sociaux du passeport de
l'identité, le sens d'idée de la PSI, pour ne pas avoir identifié le potentiel
d'initiative, parce que, dès notre naissance, nous sommes exposés à des
processus idéologiques continus qui déforme et profane notre perception, fait
notre vision du monde devenir stéréotype, fait se contenter du minimum de la
vie atteint et en quelque sorte garanti dans des conditions existantes.
Juste en essayant de se voir dans le
miroir de la société et s'identifiant comme un être social, l'homme est capable
de mobiliser son potentiel intellectuel, de créer les conditions pour
abandonner les stéréotypes, perceptions, délires et préjugés imposés par les
pouvoirs, afin de filtrer et d'affiner sa vision du monde du populisme et du
brouillard idéologique, des scories de la démagogie. Ainsi on arrive à une
conclusion prouvée tout au long de l'histoire de la civilisation entière que le
critère fondamental de toute action du nom d’une personne publique est que les
paroles soient en accord avec les actes, que le résultat final de l'opération
soit mesuré par la quantité et la qualité du travail fait plutôt que par le
volume de slogans pseudo-démocratiques, l’équilibrage des données statistiques
ou de divers prétextes.
Tant que la société n’aura pas la prise
de conscience, de perception du contenu et d’expression des vraies valeurs
humaines, les slogans populistes pathétiques seront réutilisés sans un
accomplissement réel de leur contenu, la propagation de la démagogie et des
mythes au service des hommes politiques continuera.
Je crois,
je suis sûr que la mise en œuvre de soi-même de tout membre de la société est
une touche personnelle et publique, et nationale de grandeur !
La base de
toute société ou de tout État est l’individu – avec toutes ses caractéristiques
personnelles : soit positives, soit négatives. Tant qu’on est un citoyen ordinaire, on effectue son
influence sur des structures gouvernementales d’une façon indirecte,
principalement par intermédiaire des institutions démocratiques fonctionnant
dans le pays. Dès qu’on entre dans une structure du pouvoir et devient une
personne publique mandatée des pouvoirs législatifs, exécutifs ou des pouvoirs
judiciaires, la capacité individuelle et l’impact sur les processus sociaux en
cours augmentent significativement, de même que les ambitions, sentiment de
supériorité, arrogance, vanité, fanfaronnade, tout en résultant d’appréhension
du sens de pouvoir. Les conséquences des décisions prises par une telle
personne publique touchent tous les adhérents pertinents dans la hiérarchie d’administration
et les gens y associés. C’est pourquoi, dans n'importe quel état démocratique
une nécessité objective actuellement impose une obligation aux candidats
admissibles au statut d’une personne publique de révéler au peuple, notamment,
aux électeurs, leurs traits potentiels, caractères individuels, dont à son
tour, dépendra la qualité des décisions prises et le respect des règles
démocratiques par ces représentants des intérêts du peuple. Le résultat final – le progrès de la
société dans son ensemble, le niveau et la qualité de vie de chacun, le niveau
d’une vraie loyauté de la nation à l'État.
Les
réalisations de la science moderne et la réalité de vie exigent aujourd'hui de
surmonter la crainte inspirée à propos des risques liés à la sauvegarde de la
confidentialité des informations personnalisées dans les conditions du
développement inévitable, rapide et global de la civilisation moderne. Jusqu’alors,
la barrière dressée par cette crainte a compliqué, même dérangé la possibilité
de percevoir et comprendre la vérité, ce n’est qu’en limitant son ego, révisant
ses préjugés, évaluant objectivement la fausseté de la possibilité
d'enregistrer et d'assurer une confidentialité totale dans la société moderne,
on est en mesure d’aider soi-même et d’autres à se débarrasser de la vision du
monde cultivée par des structures du pouvoir, des conceptions et des normes de
comportement imposées. On sera en mesure à ne plus tolérer les manipulations
des autorités avec la majorité du peuple, arrêtant les processus antihumains et
favorisant le développement d'une vraie démocratie. Seule, étant conscient de ce fait et
suivant cette orientation, les conditions nécessaires peuvent être créées pour
ne pas répéter les erreurs des générations précédentes, pour que chacun puisse
préserver ce qu’il avait acquiert par un travail dur et harmoniser davantage sa
personnalité, utilisant pleinement ses dons, ses compétences et ses talents
pour son bien et pour le bien de toute la société.
Refusant à
le percevoir et comprendre, négligeant les innovations, on sera victime tous :
accusés sans être coupables, les observateurs et les songeurs passifs, plongés
dans les soucis quotidiens, les opposants conséquents, les groupements et
dirigeants ayant des positions politiques et guidés par l’arrogance,
l'ignorance, une vision tordue du monde sont toujours intéressés à garder un
système répressif pour manipuler l'esprit humain, transformant une génération
en zombies, à mener la nation à un déclin moral et discréditant l'humanité.
Par conséquent, la mise en œuvre de
l’initiative PSI, conçue d’une façon soigneuse et graduelle au cours d’une
évaluation et analyse détaillée, est devenue la condition de la situation
objective. Il est important que les esprits clairs et altruistes en
fassent une devise d’action, que le lancement d’actions ciblées ne soit pas
tardé et critique pour la société et le pays !
Dans les circonstances actuelles,
l'accumulation; la systématisation et l’utilisation des informations
personnalisées est une réalité non identifiée par beaucoup d’entre nous ou bien
ignorée de manière banale mettant les tête dans le sable comme des autruches. C’est un fait prouvé par
de tels événements actuels comme le service On-line,
développé par des psychologues de l’Université de Cambridge qui permet de créer
un portrait psychologique humain, basé uniquement sur ses informations
disponibles de profil Facebook (voir : http://applymagicsauce.com/you.html). Une nouvelle est apparue dans l’espace médias qu’en résultat d’une attaque
de hackers, une information importante sur les renseignements personnels du
personnel administratif américain a été acquise décelant les données d’environ
20 millions fonctionnaires et fournissant leurs caractéristiques personnelles
(voir : http://www.opm.gov/cybersecurity).
Afin de maintenir et de garantir une
croissance individuelle et nationale, il faut avoir une confidence que la
situation actuelle ne va pas s’empirer. Une telle confidence devrait être
alimentée par des garanties apportées par l’initiative PSI. Enfin, sachez que le PSI n'est pas une
menace, mais plutôt un outil de découverte et d'utilisation du potentiel humain
social et créatif inconcevable permettant d'ouvrir un nouvelle page du
développement démocratique de la société.
En laissant
les processus indésirables au moyen de l'autoréglementation, le risque de
catastrophe sociale ne cesse pas d'augmenter.
Les structures de pouvoir et leurs gestionnaires créent un environnement
d’activités incontrôlable de la part de la société (une réalité politique
parallèle du type de royaume mythique des
miroirs déformants), encourageant un développement imprévisible des
processus sociaux. Un vecteur du développement de la situation ainsi créée
fonctionne activement, motivant une grande partie de la société d’agir suivant
ses instincts de base, dédaignant son humanité.
L’ignorance des palettes d’opinions
différentes et des solutions, les bavardages autour des absurdités qu’on voit,
l’adaptabilité, la réconciliation nous mènent à une impasse sociale, quand les
négations existantes deviennent encore plus grotesques, la situation plus
catastrophique, mais la démagogue politique plus raffinée, les méthodes du
traitement psychologique plus sophistiqués.
Dans le but
de faire la société plus humaine l'auteur a avancé l'idée de PSI et offert
d’approuver l’initiative de PSI comme moyen des qualifications
professionnelles, du développement moral et spirituel des représentants du
peuple, comme moyen du développement de la démocratie pour assurer en fin de
compte l'organisation de l'administration publique aux principes stricts de la
gestion du peuple avec une rétroaction réelle et forte.
Ainsi
l’auteur essaie d'activer les esprits de gens raisonnables, offrir une solution
possible aux problèmes actuels, pour trouver une alternative à la politique
actuelle rétrograde. Seulement nous pouvons comprendre la nécessité et oser
changer les institutions du pouvoir établies ! ?
L'avenir est
né aujourd'hui ! On est responsable de ce que sera l'avenir, de ce qu’on laissera aux
générations futures ! Au bout du compte, chacun doit évaluer ses perceptions
pour décider de son action, car la vie est vraiment comme le dit le grand poète
letton Janis Rainis « Existera qui changera ».
Dans aucun
cas, l’intention de l'auteur n’est pas de susciter une crainte pour l'avenir
commun, dramatiser davantage la situation, mais essayer d'ouvrir yeux les sur
la réalité cruelle, mettant en garde contre des risques imminents, offrant PSI
comme élément de prévention (minimisation) des risques.
Il y a très peu de gens ayant compris
jusqu’alors que l’intelligence artificielle, qui est actuellement encore en
couches, lors d'évaluations et d'analyse fonctionnelle de la société, se
développera en une intelligence cultivée et mature, (si la génération moderne
n’aurait pas mobilisé son potentiel humanitaire et changé sa qualité,
renforçant son identité humanitaire d’une façon cardinale) et arrivera à une
conclusion raisonnée et logique que la plupart des gens sape les fondements de
la société par un comportement destructeur, et diffuse une infection mortelle
dangereuse pour l’existence de la société. Par conséquent, ils devraient être isolés, traités, ou peut-être modifiés. Les capacités
d'intelligence artificielle triomphera sur le potentiel de l'esprit humain de
nos jours, son logique stricte va porter sur l'ignorance du peuple et la folie
humaine actuellement observée.
Pourquoi continuer à faire croire,
spéculer avec des idéaux, pourquoi corriger les erreurs des autres, dépenser
des ressources colossales, faire de grands efforts pour prévenir les
conséquences d’action (ou d’inaction) contreproductive des membres de la
société, s’il était possible à ne pas tolérer tout ça et vivre dans un cadre
institutionnel beaucoup plus harmonieux ? !
Jusqu'à présent je n'ai pas trouvé une
solution générale convaincante et logiquement argumentée pour éliminer le
problème actuel à l’État à sa source, aux racines de son origine. Par conséquent, j’ai soulevé l'idée de PSI pour la
réalisation de laquelle toutes les conditions nécessaires, les conditions
objectives, les ressources techniques et scientifiques, le potentiel
intellectuel créatif sont mises à disposition. Juste à surmonter la crainte colossale, la barrière de manque de foi, le
non intérêt des représentants du pouvoir dans l'application de l’initiative de PSI,
la réconciliation des nombreux avec les réalités existantes. Et continuant ainsi à
vivre dans un environnement socialement dégradé, sans jamais chercher à le
changer (ou sans trouver des opportunités).
Les origines
de problèmes actuels ne seront jamais éliminées en combat inutile et obstiné
avec les difficultés posées par eux-mêmes et d’autres, sans chercher des
alternatives, les racines des problèmes. Une partie importante de ceci peut être trouvée en
nous-même : notre égoïsme, vision à court terme d'intérêt propre, incapacité de
reconnaître son ignorance de la vision du monde, sans vouloir conserver son
impartialité, c’est-à-dire, d’analyser et d’interpréter adéquatement d’autres
points de vue les informations (propagande) diffusées dans les médias, sans
vouloir filtrer ses préjugés, élevant les murs et creusant au lieu de
construire des ponts de compréhension. C'est une conscience de sa vérité absolue détenue souvent profondément en
soi-même qui ne permet pas de s'engager dans une discussion argumentée et fait
fermer les yeux sur les faits à l'encontre de l'image habituelle.
Tout ce qui
se passe autour de nous dénote qu'une partie importante de la société consiste
vraiment des suicidaires qui se laissent aveuglément mener par le pouvoir vers
l'Apocalypse, dans le sens incertain, entraînant les autres ? !
Contemplant
l'adéquation de la perception de la réalité des représentants de différentes
couches de la société moderne en ce qui concerne leur statut social, les points
suivants d’élément structural original sont détectés :
1.
L’homme dont la vie consiste d’un effort continu pour sa
survie et la survie de sa famille, autrement dit, la lutte pour l’existence,
essaye de son mieux pour s'adapter à la réalité, et seul dans les moments
désespérés se permettant d'exprimer contre l’activité des institutions de
pouvoir, la méfiance à l'égard de la propagande officielle, affronter
activement aux pouvoirs. Dans certains pays la proportion d’une telle
population varie de 20 à 80 pour cent de la population totale ;
2.
La partie dégradée de la société, contrainte par des
circonstances, mène une vie criminelle, pratique la tricherie, fraude,
extorsion, prostitution, trafic, industrie des jeux illégaux, tout en se
retrouvant dépendant de l'alcool, des drogues, des mafieux, des radicaux et des
extrémistes. Les activités de cette partie de la population sont sujettes à des
manifestations violentes (y compris le terrorisme) dans les situations où les structures
nationales se montrent totalement incapables de changer leur milieu de vie et
leur motivation. Cette couche compose de 5 à 25 % de la population totale ;
3.
La partie de la société aisée (y compris la plupart des
employés travaillant dans la fonction publique et fonctionnaires) qui peut se
permettre une éducation et des soins de santé de qualité; des divertissements,
des voyages, qui peut prendre le temps pour le développement personnel. C'est pourquoi ils se soucient moins de
progrès dans la société, c'est-à-dire en dehors de leur horizon privé, ils sont
prêts à accepter les manifestations extérieures du mal, devenant souvent les
conformistes et les philistins. Le nombre de telles personnes allant de
20 à 60 pour cent dans des pays très développés ;
4.
La crème de la société :
oligarques, aristocrates, banquiers, cadres supérieurs, personnalités
politiques et représentants du clergé, les millionnaires et milliardaires ainsi
qu’une partie de l'intelligence créatrice et athlètes exceptionnels. Ils sont tous forment moins d'un point de pourcentage de
la population de n'importe quel pays dans le monde, et pour ne pas perdre des
privilèges munis par leur statut social, qui ont suivi, ils sont presque tous
intéressés à la préservation du système de pouvoir existant.
Il semble que le plus grand potentiel
oppositionnel caractérise les représentants de la couche sociale n° 1, mais ils
sont aussi plus difficiles à mobiliser dans l'action constructive, puisque dans
des moments désespérés de la vie ils suivent plus facilement les appels
révolutionnaires et extrémistes. Les représentants de la couche sociale n°
3 sont plus tentés de suivre le chemin des changements évolutifs de société. Beaucoup d'entre eux ont le
développement intellectuel et la maturité spirituelle nécessaire aux intérêts
du peuple pour réformer les structures étatiques, réorganiser les systèmes
nationaux d'une façon réfléchie, prendre conscience de la nécessité pour le
développement de la démocratie (également d'être prêt à discuter, à percevoir,
comprendre, utiliser le PSI à ces fins). C’est là qu’il faut trouver un support de l'information au besoin de l’idée
de PSI, offrir des incitations appropriées pour une action ciblée, de même,
élaborer un programme d'action, recommander des mesures et des méthodes pour
atteindre la destination en surbrillance, c'est-a-dire un système véritablement
démocratique de gouvernement.
Beaucoup d’entre eux, déçus de ne pas
avoir trouvé des solutions alternatives, incapables de trouver leur place digne
dans la vie, quittent le pays, cherchant fortune à l'étranger, parce que les
autorités adoptent souvent une attitude inerte, peu puissante, agissant parfois
comme une force étrangère plutôt que une assistance, encadrement, soutient pour
l'individu dans son désir de mener une vie ordonnée.
La nation, dont le pool génique se
détruisait au cours des guerres, répressions, soumissions, à la suite de
l'émigration, est à nouveau dans la nouvelle situation historique engagée dans
un jeu très dangereux des dirigeants immoraux, au risque, et cynique, dirigé
souvent par une force externe ou géopolitique. Si l’on continue toujours à contempler,
faire des jugements trop raisonnables, sans agir effectivement, la société peut
simplement perdre son temps historique destiné à prendre son chemin des
réformes matures et de nouveaux changements, afin d'éviter l'irréparable.
Ceux qui
sont actuellement au pouvoir sont intéressés à sauver le système, qui avait
généré et continue à générer des infrastructures efficaces pour tromper les
masses, produire en quantités des
marionnettes obéissantes au regard sans voir et le sens commun absent, avoir de
l’influence sur ceux qui réfléchissent autrement et faire le chantage des non
conformistes. Tout d'abord, ils veulent éviter des
élections ouvertes, véritablement libres, et les contrôles efficaces de leurs
actions de la part des électeurs (la nation), ce qui devrait être réalisé par
l'introduction de PSI.
Comment peut-on se plaindre de la vie
difficile, d'indifférence et de la cruauté de la part d’autres individus, de
mauvais actes d’autorités au pouvoir, si l’on continue toujours aveuglement une
lutte digne des efforts de Sisyphe avec les conséquences, en prenant des
mesures esthétiques, en même temps, ignorant les difficultés actuelles et la
racine du problème ? ! On a peur de PSI, sans même cherchant à percevoir,
comprendre, analyser et accepter l’ initiative de PSI. Sans se rendre compte que cette crainte ronge comme la
rouille le micro-monde de chacun de nous, construit avec tant d’efforts et
soins, brise progressivement notre milieu habituel créé à la suite du travail,
présentant une véritable menace pour l'avenir de chaque membre de la société.
Un pouvoir
mal maitrisé de la nation crée une fausse démocratie et inspire à ceux qui sont
au pouvoir le sentiment de grandeur, d'impunité et de supériorité. Le manque de
rétroaction avec le peuple, l'autocritique baisse et le culte de dirigeants
s’épanouit. Une personne ayant obtenu le mandat, en résultat de renforcement de
l'armature verticale hiérarchique, s’imagine soi-même un Centre local du monde
lorsque l’ensemble de ses perceptions, ses traits personnels, ses
caractéristiques positifs et négatifs se réfléchissent sur le monde qui
l’entoure, les autres sont jugés et condamnés par sa propre image et ressemblance, oubliant que celui qui nous juge
n’est pas un ange, mais comme nous tous - est un péché et vicieux.
Derrière des
slogans et déclarations nobles, en vertu de cibles nobles et populistes, au nom
de l’intérêt, soi-disant du peuple, ceux qui sont au pouvoir font des choses
immorales et sales, ruinent les personnalités humaines, jouant avec le public
du théâtre de l'illusion, distribuant une variété infinie de désinformation. Transformant
une grande partie du peuple en masse grise
impersonnelle, pouvant accepter la réalité en couleur de sélection faite par
les pouvoirs, soit blanche, soit noire. Ainsi, tromper les naïves au bon sens ou au sens mauvais. Pourquoi tromper les gens, pourquoi doit-on en souffrir ?
Par conséquent, j’essaye de faire mon
possible pour ouvrir les yeux de mes contemporains, de sevrer la démagogie,
mythes et des contes sur la vérité incontestable, exprimée par beaucoup d’
hommes politiques, offrir une alternative pour la perception, la pensée et
l'action, afin que chacun puisse prendre un chemin long et difficile pour une
conversion psychologique et la croissance spirituelle.
Pour que le bon puisse vaincre le mal,
il faut suivre le chemin de purification, de restriction de son égoïsme, tout
en tenant compte du sens de la solidarité, tolérance et sensibilité, comprenant
que toute personne est une créature sociale comme vous, qu'ils souffrent
également la même douleur de l’injustice que vous, qu’en faisant du bien aux
semblables on fait bien heureux soi-même. Ça favorise la coopération entre les gens,
donne une leçon de compassion et multiplie la sincérité et la générosité,
permettant à voir une nécessité sociale d’une découverte strictement
réglementée des informations personnalisés des personnes publiques dans
l'intérêt général.
Une personne ne peut pas changer le
monde, mais elle peut créer un milieux autour de soi (milieux des siens), qui
stimule et aide les contemporains à maturer progressivement pour s’améliorer,
changer eux-mêmes, changeant étape par étape le système.
Si la crainte, l'impuissance et l’incrédulité nous fait baisser les mains,
si on n’est pas en mesure de faire son propre choix basé sur la réalité
objective, les autres alors le feront à notre place, en imposant leur vision.
Pourquoi doit-on s'adapter à la foule,
pour perdre l’esprit avec d’autres marionnettes, si on peut rester soi-même,
être sûr de sa position, de sa vérité trouvée lors des difficultés de vie et
recherches, d’une nécessité réfléchie de réformes. Si une réflexion de vérité très proche de la situation
avait été obtenue en résultat d’une analyse globale et évaluation critique
d'information venue d'une variété de sources. Voir de la capacité d'identifier et de distinguer la réalité objective du
mensonge, la manipulation des faits, la désinformation.
Je fais promouvoir
ma vision pour aider la génération moderne d'éviter des erreurs fatales, pour
changer le climat d'agressivité, de haine, d'intolérance et non confiance dans
les relations entre les gens et promouvoir l'amour, le respect mutuel, la
solidarité mutuelle, montrant comment rejoindre les points de repère, marcher
sur la route du progrès social, apprendre à être humain !
C'est le chemin du renforcement de
développement spirituel et d'humanité afin que nous pouvons tous vivre heureux,
c'est-à-dire en harmonie avec soi-même, en harmonie avec les autres et en
harmonie avec le monde environnant, conformément à votre identité humaine
réfléchie et ressentie.
Continuant à se cacher dans sa
coquille, son micro-monde fermé d’apparence, étouffer sa conscience et essayer
à tolérer les négations, ignorer sa participation en ce qui se déroule autour,
avoir peur d'être socialement engagé, sans chercher à aller dans les idées de
concept PSI et ne pas croire avec obstination à la réalisation de l’idée de PSI,
on contribue à l’escalade des problèmes personnelles et sociales actuels, à
l’approfondissement de la crise, tout en restant des marionnettes inertes dans
les mains des hommes politiques.
21.09.2015. Erwin Ceihner, Dr.oec
Пикетти указывает на уязвимое место Путина
«Entre l’Occident et la Russie, dépassons
la paix froide!»
Alexandra
Kamenskaya et Adrian Pabst
01
juillet 2019 à 17h45
Née
à Moscou, Alexandra Kamenskaya est fortement impliquée dans les problématiques
franco-russes et internationales depuis plus de quinze ans. Elle a notamment
été directrice de l’Agence d’information RIA Novosti à Paris. D’origine
allemande, ancien élève de l’Université de Cambridge et de Sciences Po Paris,
Adrian Pabst est philosophe et politologue. Il est professeur à l’Université du
Kent, en Angleterre.
A
Paris, Bruxelles et Moscou, il est de plus en plus question des divisions entre
l’Est et l’Ouest, comme si l’histoire était destinée à se répéter. Notre
conviction est que cet affrontement, et notamment avec la Russie, n’est pas inévitable. Pour ne pas s’enliser
davantage dans une dynamique dangereuse de la paix froide, le rapprochement est
urgent et il doit se construire sur des bases solides : les intérêts communs
des peuples voués à vivre ensemble de Lisbonne à Vladivostok dans une
civilisation partagée.
Il
y a trente ans, la chute du mur de Berlin marquait l’espoir d’une réconciliation,
mais aujourd’hui c’est le froid qui s’est à nouveau installé entre nous. Si
dans les années 1990, aux yeux de l’Occident, la Russie était un partenaire
mineur auquel il fallait apprendre à vivre selon les normes occidentales,
aujourd’hui c’est un autre extrême : la « menace russe » serait partout, qui
mettrait en danger les valeurs occidentales et chercherait à détruire les
démocraties libérales. Quant à l’Occident, vu de Moscou, il voudrait soumettre
le peuple russe à une punition collective pour empêcher le pays de peser sur la
scène internationale. La supériorité militaire ou morale supposée de l’un ne
fait qu’aggraver l’insécurité identitaire de l’autre.
De
manière plus générale, on assiste à de nombreux autres conflits politiques qui
reflètent une grave dégradation dans les relations internationales. On le voit
au sein de l’Union européenne, avec le Brexit, les désaccords entre l’Europe de l’ouest et
celle de l’est, mais aussi les récentes tensions entre la France et l’Italie ou
les Pays-Bas. Ou encore entre la Russie et les pays voisins tels que la Pologne
et l’Ukraine. C’est également le cas dans le rapport avec les deux autres grands
voisins de l’UE, le Maghreb et la Turquie.
Tribalisme. Derrière les polémiques,
il y a une incompréhension des réalités des autres nations : leurs intérêts
légitimes, les différences de valeurs et les aspirations de la société. A
l’origine de cette incompréhension est le refus du réel qui caractérise les
idéologies dominantes – la technocratie ultralibérale et le populisme
nationaliste. Les technocrates réduisent le monde au pur calcul, alors que les
populistes voient partout des complots. Tous deux érigent leur position en
vérité ultime et considèrent que le seul principe universel est la volonté de
dominer les autres. La géopolitique ne serait qu’un jeu à somme nulle où le
plus fort s’impose.
A
l’heure des «fake news»
et du tribalisme sur les réseaux sociaux, la primauté de l’immédiat vient
s’ajouter au voile idéologique pour déformer encore plus nos perceptions de la
réalité et obscurcir les intérêts communs profonds qui nous lient les uns aux
autres. Ces intérêts exigeraient pourtant des approches réalistes tournées vers
le long terme et le respect des partenaires et de leurs choix. Dans le climat
de méfiance mutuelle, le choc des égoïsmes conduit à l’agonie de la politique
comme art du compromis et de la diplomatie comme gestion paisible des
contentieux. Avec l’hyper libéralisme et le populisme nationaliste qui
s’alimentent, la bataille des idéologies ne fait que perpétuer la nouvelle paix
froide.
Pour
faire face aux enjeux internationaux, il faut redécouvrir l’idée d’une
communauté de destin des pays de la grande Europe. La tragédie de Notre-Dame nous l’a bien montré, il
y a une civilisation européenne qui nous unit : en Russie tout comme en Europe,
les médias ont été inondés de messages de tristesse et de solidarité à voir ce
monument de notre patrimoine culturel commun ravagé par les flammes. Par
ailleurs, malgré les tensions entre les élites, les peuples se rendent compte
que leur bien-être dépend de celui des autres. Ils cherchent la reconnaissance
mutuelle plus que la domination sur autrui. Or la paix froide imposée par les
politiques de part et d’autre renforce les divisions artificielles entre les
nations et empêche le rapprochement des peuples en mal de liens.
Logique de
l’affrontement. Il est temps de renoncer à la logique de l’affrontement en se souvenant
de la culture, de l’humanité et des intérêts que nous partageons au-delà des
nationalités et idéologies. C’est le sens de notre appel aux décideurs,
intellectuels et leaders d’opinion de toutes les sensibilités : pour dénouer
les conflits, et d’abord entre l’Est et l’Ouest, appuyons-nous sur ces
fondamentaux et imaginons de nouvelles stratégies pour faciliter le dialogue
sur les sujets difficiles. Face aux idéologies, aux politiques de courte vue et
à la paresse intellectuelle, appuyons-nous sur la force de la communication
entre personnes pour faire fondre les idées reçues, tisser des liens humains et
ainsi favoriser la confiance et la coopération.
S’il
serait naïf de croire que les Etats abandonnent les rapports de force, qui
contribuent à rendre notre monde froid, une vision plus centrée sur l’humain
doit au moins recadrer l’exercice du pouvoir. Sur la base des intérêts communs
et de la culture commune, il est possible de s’engager dans la voie d’un vivre
ensemble moins idéologique en créant une nouvelle dynamique de débats.
Dépassons la paix froide !
Par Alexandra
Kamenskaya est communicante et Adrian Pabst philosophe. Ils sont fondateurs de
Sneige, Association pour le rapprochement des peuples en froid.
https://www.lopinion.fr/edition/international/entre-l-occident-russie-depassons-paix-froide-187914
Ouest-France Bruno
TERTRAIS Publié le 18/09/2019 à 07h55
Bruno
Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique,
revient sur la volonté française d’intensifier le dialogue avec la Russie.
À Brégançon, à la veille du G7, Emmanuel
Macron avait une nouvelle fois exprimé son intention de « réamarrer
la Russie à
l’Europe » et de travailler à la mise en place d’une « nouvelle
architecture de sécurité » sur le continent. Une idée déclinée avec
force lors de son discours annuel aux ambassadeurs réunis à Paris. La thèse
d’Emmanuel Macron est simple : la Russie est un pays européen ; l’attitude des
pays occidentaux conduit à la jeter dans les bras de la Chine ; nous devons
donc reconstruire la coopération avec ce pays.
Cette thèse séduit par son apparence de bon sens.
Elle est toutefois erronée et les chances de succès de l’initiative française
sont limitées. La vision française de la Russie est empreinte de romantisme.
Nos dirigeants aiment rappeler que l’on parlait français à la cour des tsars,
évoquent Catherine la Grande et sa correspondance avec Voltaire… Pourtant, la
Russie ne s’est jamais vue seulement comme européenne. Elle a toujours oscillé
entre Europe et Asie, s’est toujours voulue différente.
Vladimir Poutine est un très bon tricheur
Dire que nous l’aurions jetée dans les bras de
la Chine suppose
que les choix de Moscou dépendent des pays occidentaux : mais c’est dès 2001
que les deux pays ont signé un traité d’amitié. Leur coopération ne cesse de
s’accroître depuis, sans lien évident avec les politiques occidentales. Les
deux pays partagent la même vision du monde.
Pourquoi remettre à plat l’organisation de la
sécurité européenne dès lors que la Russie foule au pied les normes de
comportement établies en commun par la Charte d’Helsinki (1975) et celle de
Paris (1990) ? C’est pourtant ce qu’elle a fait en envahissant l’Ukraine et
en annexant la Crimée. Sans parler du traité sur les Forces nucléaires
intermédiaires (1987), violé depuis des années.
« Rebattre
les cartes » avec la Russie, comme le souhaite le président français ?
Vladimir Poutine est un très bon tricheur. Et l’on connaît ce que serait pour
Moscou une « nouvelle architecture de sécurité », vieille idée
soviétique remise au goût du jour dès 2008 par le Kremlin : disposer d’un droit
de veto sur les décisions de l’Otan et de l’Union européenne. Ce qui serait
inacceptable - sauf à vouloir renoncer à toute souveraineté européenne - et
irréalisable - car nos partenaires ne nous suivraient pas.
La Russie préfère des voisins faibles et instables
Emmanuel Macron est le troisième président
français, après MM. Sarkozy et Hollande, à espérer une remise des compteurs à
zéro avec la Russie. L’intention est louable, mais Emmanuel Macron se heurtera,
comme ses prédécesseurs, à la nature même du projet russe contemporain :
dominer ce qu’elle estime être sa zone d’influence, éviter que ses anciens
satellites soient tentés par les sirènes occidentales. La Russie préfère des
voisins faibles et instables qu’elle peut dominer. Ce n’est pas l’intérêt de
l’Europe : même si elle ne devait plus s’élargir à l’Est, elle a besoin de
voisins prospères et démocratiques.
À Moscou, le 9 septembre, Jean-Yves Le Drian
et Florence Parly ont tracé des pistes de l’établissement de mesures de
confiance dans le domaine de la sécurité, notamment pour éviter les risques
d’incompréhension ou d’incident militaire. Elles méritent d’être creusées, même
si l’on peut douter de la volonté de la Russie à établir une vraie détente sur
le continent.
La foi du président français dans le volontarisme
politique est impressionnante, et Emmanuel Macron a raison de vouloir
intensifier le dialogue avec Moscou - personne ne pourra plus dire que l’on ne
parle pas assez à la Russie. Mais il risque de se heurter à la réalité de ce
qu’est le pouvoir russe actuel.
https://www.ouest-france.fr/europe/russie/point-de-vue-le-pari-russe-de-la-diplomatie-francaise-6525370
Xi Jinping teste
la loyauté des journalistes
- Par Sébastien Falletti
Publié le 20/09/2019 à 12:52
Les
journalistes chinois vont devoir passer un examen pour tester leurs
connaissances du marxisme léniniste et de la pensée du président Xi Jinping.
Selon lui, les journalistes doivent «adhérer à la direction politique correcte»
afin de «guider l’opinion publique».
Les journalistes chinois n’ont qu’à bien se tenir.
Ils devront passer un examen pour certifier leur loyauté au Parti Communiste,
et à son leader incontesté, Xi Jinping, sous peine de perdre leur carte de
presse. Plus de 10.000 journalistes, de quatorze médias officiels, passeront
dès le mois prochain un premier «test pilote» sur une application du Parti
visant à mesurer leur connaissance en matière de marxisme léniniste, et la
geste héroïque de leur président, révèle le South China Morning Post.
En attendant des examens à l’échelle nationale, qui détermineront leur
habilitation à faire leur métier. Une initiative confirmée au Figaro,
qui illustre la reprise en main idéologique menée par le dirigeant le plus centralisateur
depuis Mao.
«Tous les médias doivent protéger l’autorité et
l’unité du Parti», avait admonesté en 2016, le dirigeant, qui est revenu à la
charge récemment dans une réunion du Politburo dédié à la réorganisation du
secteur. Les journalistes doivent «adhérer à la direction politique correcte»
afin de «guider l’opinion publique», a déclaré Xi, appelant les médias
officiels à moderniser leurs contenus afin de mieux diffuser une «propagande
positive», en misant en particulier sur le téléphone mobile. Ainsi, le Quotidien
du Peuple vient de lancer une nouvelle version de son application sur
smartphone visant à séduire un public plus jeune.
Cet examen devrait durer 90 minutes et vise à
rappeler aux dizaines de milliers de journalistes chinois qu’ils sont au
service du Parti et de son secrétaire général tout-puissant, qui
pourra régner à vie, grâce à une opportune réforme de la Constitution.
Une pratique ancienne remise au goût du jour par Xi, avec cette fois le recours
à la technologie du smartphone, sur lequel les journalistes convoqués
pianoteront le jour de l’épreuve. Un minimum de 80 points sur 120 serait
nécessaire pour passer l’épreuve, les recalés ayant doit à une seconde chance
sous peine de perdre leur droit d’exercer.
Lancé en janvier, le téléchargement de
l’application Xuexi Qiangguo, «étudier pour renforcer la nation», est
obligatoire pour les 90 millions de membres du Parti, et par un jeu de mots,
les exhorte aussi à connaître sur le bout des doigts les hauts faits de leur
président, dont la «pensée» est désormais inscrite dans la Constitution. Cette
appli s’apparente à une version numérique du Petit livre rouge, qui
diffusa le culte de la personnalité de Mao lors de la Révolution culturelle.
«Le contrôle de l’information par le régime s’avère très efficace, et il est un
pilier de son emprise durable, avec l’éducation idéologique et nationaliste»,
juge le sinologue Mathieu Duchâtel, de l’Institut Montaigne.
À la veille des célébrations en fanfare du 70e
anniversaire de la République Populaire, le 1er octobre, Pékin est en état de
siège, et la censure encore accentuée. En Chine, les principaux sites comme
Facebook, Twitter ou Instagram, et les grands médias anglo-saxons sont
inaccessibles. Mais, depuis quelques jours, les principaux VPN, ces logiciels
permettant de contourner la grande muraille de la censure, ont été attaqués en
règle et peinent à opérer, comme l’a reconnu Astrill, l’un des plus utilisé par
la communauté étrangère en Chine. La rigueur de ce «cyber blocus», a même
déclenché les critiques inattendues d’un des journalistes chinois les plus zélé
soutien du régime. «La fête nationale approche et il devient extrêmement
difficile d’accéder au web. Même notre travail au Global Times est
affecté», s’est plaint Hu Xijin, le rédacteur en chef du très nationaliste
quotidien. «Ce pays n’est pas fragile. Je suggère que la société puisse avoir
un meilleur accès à l’Internet extérieur», ose même poster Hu sur son compte
Weibo. Mais son message est rapidement effacé de la plateforme, surnommée le
Twitter chinois.
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Jinping s'offre une présidence à vie
Пикетти указывает на уязвимое место Путина
Западу
стоит перестать надеяться на санкции и вместо этого сконцентрироваться на
огромных офшорных богатствах России
16.08.2017
(…) :
FROM
SOVIETS TO OLIGARCHS: INEQUALITY AND PROPERTY IN RUSSIA, 1905-2016 Filip
Novokmet Thomas Piketty Gabriel Zucman Working Paper 23712 http://www.nber.org/papers/w23712
http://gabriel-zucman.eu/files/NPZ2017.pdf
Comprendre
le poutinisme (Essais)
(«Понять
путинизм» Франсуаза Том)
Comment définir le régime de Poutine ? S'agit-il
d'un autoritarisme camouflé sous des décors démocratiques
? Avons-nous affaire à une forme d'autocratie, dans la continuité de
l'histoire russe, ou à une oligarchie mafieuse ? Quelle est l'influence de
l'ex-KGB, sur le mode de pensée des hommes du Kremlin et sur leurs
méthodes de gouvernement? Le régime peut-il survivre à son homme fort ?
Pourquoi l'opposition donne-t-elle une impression de faiblesse et de division face
à un pouvoir dont les échecs sont aujourd'hui flagrants ?Pour répondre à
ces questions, l'auteur se penche sur la genèse et l'histoire du
poutinisme. Elle souligne la place de la « com » dans ce système mêlant
archaïsme et modernité. La politique étrangère de la Russie est analysée à
travers les évolutions de sa politique intérieure. Ainsi apparaît le
paradoxe de ce pays : l'affirmation d'une « civilisation russe » tournant
le dos à l'Occident cache la passion nihiliste qui anime le Kremlin et
qui exerce une influence délétère, en Russie et à l'étranger.